Lecture relecture correction

Lecture relecture correction

10/03/2011

PRESENTATION

De l’esprit dans lequel je travaille
Ma passion est de découvrir des « plumes », rien ne me ravit plus que les mots, une langue fluide, pure et bien construite, quel bonheur ! Mais cela n’empêche ni les coquilles ni les fautes d’orthographe ou de grammaire. Le rythme est capital donc les « mal-dits » sont à revoir, à corriger pour donner une unicité de ton. Je m’emploie consciencieusement à peser chaque phrase, chaque mot.
Je ne suis pas une « boîte » à faire de l’argent, je corrige seule en prenant le soin de relire, de vérifier mes propres corrections car il doit y avoir fondement et matière à argumenter mais surtout, je vais à la vitesse de mon écrivain et à ma cadence ! Je respecte sa façon de fonctionner, nous échangeons beaucoup et c’est ici que l’égérie n’est plus un mythe : j’établis une relation de confiance absolue et vais tout faire pour l’inspirer, le stimuler, lui redonner espoir et tonus lorsque l’estime de soi s’effondre ; c’est une question de temps, d’imagination et d’énergie mais lorsque je tiens un talent, je ne lâche pas.
Je critique l’auteur sans retenue, en prenant soin de ne pas tuer son bébé, je lui explique pourquoi il grandit mal ou pourquoi il souffre de quelques difformités, poussant ainsi le créateur à toujours se dépasser.
Je me dois d’être une inspiratrice, patiente mais non docile, une compagne à l’écoute qui n’a pas peur de choquer, de bousculer et je le pousse dans ses questionnements, c’est là où, tout ce que la vie m’a donnée dans les vastes domaines de la culture, me sert : le théâtre, la littérature, le grec, le latin, la passion des étymologies, du sens de chaque mot, de l’origine des expressions, de la compréhension de l’âme humaine, du fonctionnement de ce petit vélo mental qui motive nos « ré-actions », le cerveau. Mais le cœur aussi, siège des émotions, indissociable du talent créatif, je dois réussir à libérer en lui toutes ses émotions et le guider sur le chemin de la Beauté, de Sa Perfection.
Une égérie crée ! Moi, je ne crée que très, très peu, c’est triste mais je ne suis ni amère ni aigrie, juste complexée mais gaie lorsque je découvre une œuvre. Je ne suis que le reflet sous la plume de l’écrivain de ses passions mais aussi des miennes. La schizophrénie nous guette ! C’est un travail interactif, le procédé des vases communicants, je suis le « nègre » littéraire mais l’écrivain, ne le serait- il pas un peu, à un moment, l’espace d’un éclair ? Dans cette configuration complice, chacun y trouve son compte  et cela est capital, nous sommes enfin en osmose ; ce n’est pas inné, c’est de l’acquis, dans une relation entièrement consentante, longue et constante.